Des volumes gigognes que pendule le vent
quelque peu déportés d’un ossuaire esseulé
à nourrir famine superposition
je béquille mes jours d’un goût de racines
et de terre
Le cimetière des autres c’est aussi le mien
vêtu d’un linceul à présenter des passés endeuillés
je tente de simplifier le théorème
dans son expression la plus pure
je propose luminosité vide
Sur cette base la déesse est tout à fait d’accord
mes profonds chagrins d’enfant ne sont pas la vie
me dit-elle
et voici un crépuscule
à disparaître derrière mon physique d’étrille
et de pain beurre salé
à décliner le verbe esprit jusqu’à sa nudité
Que dieu bénisse nos canons disent-ils
Eh bien! offrez lui une boîte de doliprane 1000
Et tu le déclines merveilleusement le mot esprit jusqu’à sa nudité..
Merci Pierre
Je t’embrasse très fort
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Merci Barbara
je t’embrasse très fort aussi
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