Des ombres d’une enfance profonde
comme des épaves renflouées
derrière la rétine d’une oasis
pantin d’une cage affamée
je réconcilie l’antichambre d’un temps
j’inverse une chambre noire
aux contreforts d’une mésaventure
Je prends la clé des champs de sésame
le Gange acquiesce
je retarde les cendres un instant
simplement à savourer la douceur du fleuve
là assis sur la pierre polie de tant de bénédictions
je n’appartiens à aucunes terminologies
mon intuition
inaugure un immense passage
Vraiment très beau
Merci Pierre
Je t’embrasse fort
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Merci Barbara
je t’embrasse très fort également
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