Courir sur des branches de résurrection
sans regarder le ciel
et s’évanouir de stupeur
le désir d’une déesse ou d’un dieux comme lampe tempête
D’un songe anticipé où des matrices récurrentes
dament des chemins de souvenirs
d’un inconcevable regard
le vent propose une cartographie céleste
Mes pas ne sont plus la mesure
j’entends
paradoxe je ne suis plus pluriel
manifeste d’apparition
et prosopon de bienveillance
à l’abîme d’un refus
d’une effroyable perte supposée
Mes cheveux et mes ongles
reliquaire inconscient d’un arc-en-ciel inattendu
Cette maison vide
ces volets battants muets d’un vacarme assourdissant
des cigales et des écorces entendent un son
à force d’apparence sur le tactile d’une brume incessante
A force d’échéance
il ne reste que le vent